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Stéphane, un sympathique amateur de ce blog, m'avait invitée à déjeuner pour bavarder dans une auberge aussi merveilleuse que savoureuse avec une vue magistrale sur
les montagnes - 1h15 de route pour mériter ça.
Nous avons effectivement beaucoup parlé de nous et du libertinage en déjeunant.
Et une réflexion qu'il m'a faite m'est revenue plus tard.
Il m'a fait remarquer que la plupart des femmes cherchent le prince charmant et reprochent aux hommes de ne penser qu'au sexe. Et que moi, par contre, je ne cherche que du sexe mais je me
trouve régulièrement avoir des hommes qui s'attachent à moi. Et qui ont justement un profil de prince charmant...
Avec mes amants réguliers, les choses sont très claires et à partir d'une relation de sexe nous avons tissé des liens d'amitié et d'affection profonde. Il y en a bien une qui
aurait tendance à être un peu plus que cela mais la distance modère les choses.
Là, je repense à la réflexion de Stéphane parce que je sens que c'est encore en train de déraper avec une rencontre récente de sauna.
Et chaque fois, ça n'est pas moi qui exprime une demande. C'est peut-être ça le secret finalement.
Alors je vais encore me laisser porter et on verra bien...
La question est de savoir gérer les différents aspects de sa personnalité.
On nous a appris que le couple était la valeur fondamentale.
A l'expérience, il existe d'autres champs beaucoup plus vastes.
Les sentiments peuvent être partagé comme le corps.
A méditer toujours :
« Pangloss disait quelquefois à Candide : “Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin si vous n’aviez pas été chassé d’un beau château à grands coups de pied dans le derrière pour l’amour de mademoiselle Cunégonde, si vous n’aviez pas été mis à l’Inquisition, si vous n’aviez pas couru l’Amérique à pied, si vous n’aviez pas donné un bon coup d’épée au baron, si vous n’aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d’Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches.
– Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.” »