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Ames sensibles s'abstenir...

Je suis encore passée à une étape supérieure dans le lâcher prise avec R.

C'est étrange, cette impression de découvrir des choses aux limites de soi-même, d'entrer dans une zone de son cerveau, de son imaginaire, qu'on n'avait pas pu se représenter avant. Même s'il y avait des choses en pointillé, des envies, des éléments précurseurs...

D'abord, il faut dire que j'étais prête à ça à la suite de ma rencontre avec X. Enfin, rencontre... Cela fait un an qu'on se connaît, après qu'il m'ait contactée parce qu'il avait beaucoup apprécié mes récits érotiques. On a pas mal fantasmé et discuté en un an mais on ne s'est jamais vus. La distance. Et puis il y a quelques semaines, ça nous a pris comme ça, brutalement, on s'est fait un pur dial. Rien que des mots tapés. Qui nous ont emportés dans un rare délire. C'est la deuxième personne avec laquelle je m'y suis livrée. Et "livrée" est exactement le mot. Et puis nous avons recommencé plusieurs fois. C'est devenu plus physique mais le virtuel et le jeu mental prévalaient quand même. Des expériences de soumission correspondant à des tentations que j'avais, mais pour lesquelles trouver un partenaire n'est pas évident. Un partenaire avec un bon mental, un imaginaire riche, étant respectueux, sûr de lui, capable d'exprimer exactement ce qu'il veut et de comprendre ce qu'on attend, de dominer tout en étant à l'écoute, d'être dans le contrôle permanent. Des expériences avec peu de tabous, qui me donnaient envie d'aller plus loin, beaucoup plus loin à chaque fois.

J'étais donc encore dans le tourbillon des nouveautés avec X quand R me propose de passer le voir.

Sa soirée de la veille a été animée et l'appartement est encore un peu confus. Il a fait la fête avec des amis et a ramené chez lui une rencontre. Une petite brune très chaude, dit-il. Il me donne des détails crûs. Pour m'exciter? Je savoure mon verre en me représentant cela. Je fais le lien entre ses amis et cette rencontre. L'a-t'il gardée pour lui tout seul? Il me regarde étrangement. Un gang-bang tu veux dire? Oui bien sûr, pourquoi pas? Cela l'amuse. "J'aime comme tu es salope." C'est direct et destiné à provoquer une réaction "J'aime comme tu es un mec à salopes."

Le ton est donné.

Je prends sa main et la mets sur ma tête, brutalement. Je veux qu'il fasse de moi sa chose. Il attrappe mes cheveux avec un gémissement rauque, son regard dur sur moi. Il ne me ménagera pas. J'avance ma poitrine pour qu'il saisisse la pointe de mes seins. Il me retourne, plaque mon ventre contre lui et met une claque sur mes fesses, une fessée puissante, en me traitant de chienne. Je m'abandonne complètement à cette sensation d'emprise sur moi. Mon clito et mes lèvres sont de plus en plus sensibles, dans l'attente.  Il enfonce un doigt dans ma chatte, puis un autre, fort, en m'écartant. Je me cambre bien en savourant cette pénétration et ce qui va venir, j'en suis sûre. Il s'enfonce de plus en plus. Je me ramollis, je suis trempée. Un doigt après l'autre, qui m'écartent. Toute la main. "Tu aimes ça, salope, tu sens ma main complètement en toi?" C'est abominable et j'aime ce mouvement et ces mots de possession.

Il retire sa main et pose un doigt sur mon anus. Il s'agenouille et je m'offre encore mieux à sa vue. Il bouge sa langue, l'enfonce dans mon cul serré. Je ferme les yeux pour mieux apprécier cette sensation de mon corps réduit à la seule partie dont il s'occupe. Il enfonce un doigt en se relevant. Il écoute ma respiration, de plus en plus lourde sous ses caresses. Ses doigts retournent goûter à quel point ma chatte est trempée. Je veux le regarder, regarder ses mains sur moi, qui ont pris possession de mon corps.

"Dis-moi que tu es ma pute" Oui, je le suis, je suis tout ce qu'il veut dans ce jeu qui m'envoûte.

Il s'allonge sous moi, pour mieux voir mon sexe. Il veut que j'urine. J'ai eu la même idée. J'ai envie de sentir ce liquide qu'il appelle courir doucement le long de mon clito avant de couler sur son corps et dans sa bouche. Je me laisse aller juste au dessus de lui en gémissant, sur son sexe et ses couilles. Et je prends sa main. J'ai besoin de ce contact aussi, de ces doigts qui viennent à la rencontre de ces gouttes de mon intimité la plus secrète. Je l'incite à s'enfoncer en moi et il me doigte violemment à travers les jets d'urine. Je me baisse encore et remonte vers sa bouche. Il me boit en me léchant, de longues secondes où j'ai l'impression de me perdre complètement vers l'inconnu, un inconnu vers lequel j'ai plaisir à aller...  "Attends, arrête." Cela me stoppe instantanément. Il se relève et s'éloigne vers la cuisine.

Il revient avec un récipient en métal qu'il pose sur le sol. Il saisit à nouveau mes cheveux. "Pisse là-dedans" C'est complètement inattendu, mais je m'exécute. Je me sens tellement bien dans ce jeu que je suis capable d'aller beaucoup plus loin, j'ai envie d'aller beaucoup plus loin. Je m'accroupis, dans cette position de vulnérabilité, qu'on apprend aux petites filles à cacher, et je pisse dans cette gamelle en le regardant. Il me tient toujours par les cheveux et lorsque j'ai fini, il me fait reculer et m'agenouiller. Il penche ma tête vers le récipient pour me voir boire cette urine, sur laquelle je pose mes lèvres. La nouveauté brutale de cette situation et cette intimité extrême nous excitent beaucoup tous les deux. Ses doigts sont toujours dans mes cheveux mais je peux un peu bouger et je me relève vers son sexe. J'ai envie de lécher ses couilles et il adore. Il bande fort, mais je lui dis que si je ne le fais pas assez bander, il faut qu'il me punisse, qu'il me fouette, pour que je sente le cuir sur mes fesses, que j'entende le frappement mouillé sur ma chatte. Il ne bouge pas. Je me mets à le sucer. Il n'en peut plus.

Je sais qu'il a envie de me baiser. "Oui, je veux te baiser." Je me tourne pour qu'il joue encore avec mon cul. Ce qu'il fait. Il me fesse. Il rentre encore plusieurs doigts en me tenant toujours dans cette prise bestiale. 

Je veux aller plus loin. Faire quelque chose dont on a déjà parlé. Je prends sa main et me dirige vers la salle d'eau. Je prends un gode et je vais m'agenouiller dans la douche. Je le regarde en enfonçant doucement le gode. Il s'approche, bandant toujours. J'avance ma main et commence à le masturber. "Vas-y maintenant, sur moi." Je fais des mouvements de va et vient avec le gode dans ma chatte d'un côté et avec ma main sur son sexe de l'autre, très légèrement. Et un jet d'urine vient couler sur ma poitrine. Je continue à le masturber. Je sais que l'humidité particulière de cette urine tiède sur son sexe brûlant et le relâchement nécessaire malgré l'érection procurent des jouissances très fortes. Il a fini. Je le branle plus fort en accélérant les mouvement du gode dans mon sexe trempé. Je pourrais jouir à tout instant. J'ai envie de le boire... J'ouvre la bouche et je prends son gland entre mes lèvres ouvertes. "Autorise-la à se faire jouir, ta pute!" "Non, attends!" Il est sur le point d'exploser. Il ne pourra pas attendre longtemps lui-même. "Oui, vas-y, salope." Et j'augmente l'intensité des mouvements du gode, de plus en plus vite, de plus en plus fort, en le masturbant, son gland sur ma langue et je jouis violemment, la bouche ouverte, en avalant tout ce sperme qu'il offre à sa chienne assoiffée...


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Ce n'était encore qu'un dial avec R. J'ai dit au début "R me propose de passer le voir", je n'ai pas dit que j'étais chez lui ensuite. Mais je suis une coquine, je l'ai tourné exprès pour qu'on le pense. C'est un peu une feinte à la façon du meurtre de Roger Ackroyd.

C'est le gros avantage du virtuel, on peut se lâcher sur des points impossibles à réaliser par rapport aux dangers sanitaires. Enfin, il y des situations entre les personnes où la durée des relations et le mode de vie le permet. Entre nous, non. Ce n'est possible qu'en virtuel.

Mais qu'est-ce que j'aimerais l'avoir vécu en vrai, le vivre en vrai...