Partager l'article ! Contrib d'écriture de Nicosens: NicoSens est un contact de Gourmande Coquine sur Facebook et nous nous sommes rapprochés ...
NicoSens est un contact de Gourmande Coquine sur Facebook et nous nous sommes rapprochés autour des récits érotiques. Il était de même
en contact avec Sophie de R qui a publié certains de
ses textes coquins sur son blog. Et puis un jour, le voilà qui propose à la ronde : "Lancez-moi des défis d'écriture" Et bien! Cela m'amuse au plus haut point et je lui propose
justement de décrire une rencontre fantasmée entre Sophie, lui et moi. Nous ne nous connaissons pas du tout physiquement, uniquement à travers nos mots et nos blogs.
Mais je trouve que la façon dont il raconte notre rencontre est très réaliste et vraisemblable. Lire la façon dont il s'approprie le corps de Sophie et le mien, dont il nous cerne à
travers les mots que nous livrons dans nos blogs, sentir à quel point son sexe est près du mien dans cette expérience est quelque chose de délicieux.
Voici donc (ah oui, et au fait, il me prénomme Florence, ce qui n'est pas le cas mais n'est pas très loin tout de même)...
Il s’agissait d’une rencontre littéraire avant toute chose.
Nous écrivions tous les trois et nous avions décidé, en marge du salon du livre, de nous rencontrer pour partager nos impressions, pour discuter de vive voix et échanger en vrai après nos
échanges par écran interposé.
La rencontre eut lieu devant le stand d’une librairie érotique. Nous avions juste convenu d’une heure – début d’après-midi. Je ne savais pas exactement qui j’allais rencontrer. Etaient-elles
grandes ? Etaient-elles fines ? Etaient-elles plutôt bonnet a ou c ? Plutot jean ou robe ? Autant d’inconnues qui rendaient cette rencontre aussi excitante, aussi mystérieuse
que les histoires que je racontais sur mon blog.
En approchant, je vis, depuis le bout de l’allée, deux femmes en train de discuter. Je sus que c’était elles. Deux femmes plus âgées que moi, deux femmes élégantes. Une jupe et une robe. Une
brune cheveux longs et une blonde cheveux courts. Sous la jupe, un string et sous la robe, un shorty – mon œil exercé me permettait d’avoir une certitude à ce sujet.
Mon cœur s’emballa… Deux femmes, deux libertines, deux joueuses que mes textes avaient plus d’une fois rendu chaudes, moites, excitées.
Je m’approchai d’elles discrètement pour presque surgir entre leurs épaules alors qu’elles feuilletaient un livre de nouvelles illustrées.
Mon parfum dut me précéder car, alors que je m’avançais, elles se tournèrent vers moi pour me cueillir de leurs regards…. Oh quelle vague de plaisir me parcourut en voyant leurs yeux déjà
brillants de plaisir.
Un rapide glissement de mon regard vers le livre me montra une photo de deux femmes en lingerie, dans les bras l’un de l’autre, en train d’échanger un baiser des plus
langoureux.
« Je vous propose de faire connaissance autour d’un café, non ? »
Elles acceptèrent et me suivirent dans un des petits cafés installés pour le salon. Evidemment, je choisis celui qui était le plus discret, le moins fréquenté.
Petite table ronde, Sophie et Florence en face de moi. Deux thés, un café, des sourires. Discussions sur nous… Se présenter, bavarder, briser la glace de ce premier passage à la réalité. Elles
étaient belles mais pas de cette beauté des mannequins ou des files lisses et plastiques. Non. Elles étaient belles comme toutes ces femmes qui savent et aiment jouir, comme toutes ces femmes
pour qui le corps est un lieu ludique et agréable. Après une dizaine de minutes de délicieux bavardage, je pris sur moi de faire basculer notre rencontre sur le même plan que nos
écrits…
« Sophie, Florence, dans l’optique de jouer, je serai ravi que vous m’offriez, ici, maintenant, une vue sur le string et le shorty qui se cachent sous vos jupes et
robes.
- Oh mais ce jeune homme à déjà repéré que je porte un shorty, fit Florence dans un sourire. Il a amplement gagné le droit de le voir. »
Sans plus attendre, elle ouvrit les jambes pour me révéler la rougeur d’un shorty en dentelle. Sophie la suivit de peux, m’offrant à son tour une vue sur une étoffe blanche
éclatante.
« Mesdemoiselles, regardez bien mon entrejambe : vous me faites bander.
- En effet, fit Florence. On devine la queue généreuse que j’ai vu en photo.
- Très intéressant, rajouta Sophie.
- Quelle suite nous proposes-tu ? »
Et voilà, c’était parti. Jeux, dentelle, plaisirs… Mon érection se confirma.
« Et bien je vous propose, comme vous semblez avoir à peu près la même taille, de vous rendre aux toilettes et d’échanger ce shorty et ce string, histoire de les parfumer tous les deux avec
vos intimités.
- L’idée me plait, fit Florence.
- Moi aussi. Surtout que je commence déjà à mouiller.
- N’hésitez pas, avant de quitter vos dessous, à vous caresser un peu aux toilettes pour enfiler une lingerie bien humide, les filles.
- A vos ordres, maître, me fit Florence dans un clin d’œil amusé. »
Cinq minutes plus tard, elles reprirent place devant moi et, sans attendre, m’offrirent une seconde vue sur leur intimité. Un shorty en lieu et place d’un string… Un string en lieu et place d’un
shorty… Et, surtout, deux regards joueurs, quatre yeux excités.
« La suite, jeune homme ? me demanda Sophie. »
La suite se passait dans la chambre d’hôtel réservée par Florence. J’avais des idées plein la tête…
Dans le métro nous conduisant à l'hôtel, il y avait beaucoup de monde, comme souvent
dans les transports en communs parisiens.