Nous avons fait une nouvelle cam avec R il y a quelques semaines. 

 

Il n'y a qu'avec lui que j'ai plaisir à m’y livrer. Parce que ce n'est pas juste un échange de masturbations, c’est une vraie prise de possession de nos plaisirs réciproques. Le jeu mental transcende les sensations qu'on se procure. Il aime le virtuel, pas pour remplacer le réel, mais pour le décupler.

J'ai un plaisir fou à me montrer à lui à travers cet écran, voyant son désir dans ses yeux, ou le devinant à travers ses mots si je ne le vois pas ou à peine lorsque je m’éloigne de l’écran. Que je le voie ou non n’a d’ailleurs pas beaucoup d’importance parce que dans tous les cas je ressens son regard et il sait me communiquer son excitation pénétrante par des mots. J’aime qu’il y ait le clavier et les mots écrits entre nous.

Nous nous étions contactés un peu plus tôt et nous étions mis d’accord pour nous retrouver en milieu de soirée.

Je le bippe et lui dis que je suis disponible pour notre petite séance. Je ne branche pas encore la cam, lui non plus.

 

Je lui demande quelle tenue il aimerait que je porte. Il plaisante « Tu n’es pas prête ? Ce n’est pas sérieux… » Je lui réponds que j’attendais ses ordres.


Il fait une suggestion, j’en ai une qui lui plaira encore plus : une robe en latex de Catanzaro. Il acquiesce avec envie. Je vais me préparer.
 
 


Je savoure l’enfilage des vêtements en me caressant.

 

Il commence à s’impatienter et m’envoie un message malicieux…

« Attends, il faut le mériter… Tu bandes assez ? »

 

Il me demande de lui décrire ce que je porte. Cette robe, très courte, qui frôle mon pubis, qui comprime mes seins vers la large échancrure, mes cuisses enserrées dans des bas, qui s’arrêtent tout près de mon sexe, et par-dessus, bien hautes, des bottes à talon. Il aime.

 

Il me propose de me raconter sa soirée de la veille, pour m’exciter. Il me décrit leurs préliminaires, le contexte, les tenues. Je l’interroge. Il me donne encore des détails.

 

Puis il s’interrompt. Il lance le démarrage de la cam. « Je veux vérifier que tu ne te caresses pas tant que je ne te l’ai pas dit. » Il me demande de mieux lui montrer comment je suis vêtue. Il est sous le charme, très satisfait. Il continue la description de sa soirée et je commence à passer mes doigts sur mes seins, mes cuisses, sans toucher à mon sexe.

 

C'est une cam unilatérale cette fois. Je ne le vois pas, je ne vois que ses mots. J'ai suffisamment confiance en lui pour cela. Mais même avec lui, fidèle à mes habitudes, je cadre pour que mon visage ne soit pas visible. Seulement ma bouche aux meilleurs moments. Et puis je trouve que c'est plus érotique comme cela, étant plus anonyme et laissant plus de place à l'imagination.

Il arrête progressivement son récit pour ne plus parler que de moi.

 

Il voudrait sentir le goût de ma chatte, mettre son sexe dans ma bouche, que je le suce.

 

Je lis ce qu'il écrit, tout ce que me voir lui inspire, tout ce qu'il aimerait me faire.

Il me dit d’imaginer sa langue entre mes cuisses. Il me voudrait à genoux devant lui, pour me prendre par les cheveux et frotter sa queue contre mon visage.

 

« Vas-y, caresse-toi maintenant » Il me dit qu’il a envie de me fesser, de mordre mes tétons à les faire frémir.


Je lui propose d’aller chercher une cravache et il est d’accord, bien sûr.

 


Je passe la cravache sur mes seins.



Je cadre l'image pour qu'on ne voie pas mes mains. On voit juste la cravache qui se promène, comme tenue par une autre main que la mienne.

Cela me ramène à cette scène d'un film porno que j'avais vu il y a bien des années et dans laquelle une jeune fille qui devait figurer le petit chaperon rouge en mini jupe croise deux hommes en tenue de chasse, qui bien sûr l'abordent. Ils parlent un peu. Un des hommes lui dit: "Mais c'est dangereux de se promener toute seule comme ça." Et elle répond: "Ah oui? Pourquoi? Qu'est-ce qui pourrait bien m'arriver?"  "Tu pourrais croiser des hommes qui pourraient avoir envie d'en voir plus." Et il soulève sa jupe de la pointe de son fusil. Et elle, d'un air ingénu: "Mais ça pourrait être agréable?" Et après avoir écarté ses vêtements de la pointe du fusil, il l'emmène dans une cabane. Il lui propose de s'asseoir.
Là, mon imaginaire a remplacé la suite du film.
C'est une scène que j'ai souvent visualisée à nouveau en me masturbant. Impossible de déterminer si ce qui m'excite le plus est d'imaginer être à la place de l'homme ou à celle de la fille.
Et je laisse le jeu continuer. L'homme, en tirant le verrou de la porte de la cabane: "Tu pourrais te retrouver prisonnière." "Ah oui?" Elle est assise sur une botte de paille, en contrebas de lui, ses seins débordant de son bustier rouge. Lui: "Tu sais que tes seins sont très excitants?" "Mais tu n'auras le droit de les toucher que si tu le mérites" Il la dévore des yeux et sort une thermos de café. Elle écarte légèrement les jambes. Il lui tend une tasse de café et pose un doigt dans son décolleté. Elle acquiesce. Il pose la main sur son sein, le fait jaillir du décolleté en la regardant. Il semble que le jeu entre eux est qu’il a le droit d’aller plus loin quand elle l’y autorise, mais peut-être que j’ai inclus cela dans mon souvenir et que ça n’y était pas au départ. Il la dévore des yeux, caresse ses seins dénudés. Il est fou d’excitation. Cela dure longtemps et mon excitation à moi aussi monte terriblement. Et puis quand je n’en peux plus, je les visualise, elle qui se retourne et l’autorise à la prendre par derrière. Ils viennent très vite. Et moi aussi.

 

Le désir que je prête à R en ce moment, de l’autre côté de l’écran, est le même que celui de cet homme, ce « chasseur », avec lequel cette fille joue.  Cette cravache est un accessoire avec lequel je le manipule plus qu'il ne me domine.

 
 

Il continue à écrire ce qu’il aimerait me faire. « Je t’allongerai sur le dos, je t’ordonnerai d’écarter mes cuisses pour sentir la cravache sur ta chatte humide. »

Je passe la cravache sur mon sexe et lui montre la tige luisante.




Il continue. Sa main sur mon sexe, ses doigts qui me pénètrent, deux, puis trois... Je ne désirerais plus qu'une chose, qu'il rentre complètement en moi... Il me fisterait lentement, pour me rendre folle de plaisir. Ma chatte qui s'écarte de plus en plus...

«Tu aimes ça, hein?
»

Je prends le gode.



Je commence à me masturber avec.

Je le passe sur ma chatte et lui montre comme il est mouillé.

Je le lèche comme si c'était son sexe.




Je n'en peux plus, j'ai envie de me faire jouir.

«Fais-toi jouir, salope, lâche-toi, ne pense plus à rien.»

Je veux jouir avec mon clito d'abord. Il est d'accord. Il continue à me dire ce que sa bouche lui ferait à la place de mes mains et de ce gode. Le mordiller. Me sentir couler sur ses lèvres. Je me caresse et approche mes doigts de la cellule et les lèche avidement.

Je jouis très fort. Et je recommence... Encore une fois...

«Prends-toi maintenant.»

Je voudrais son sexe.

Je lui demande de me décrire ce qu'il fait en me regardant. Il se caresse, le sexe, les couilles...

Il voudrait prendre ma tête et s'enfoncer dans ma bouche pendant que je me gode.

La cam ne me suffit plus. Je voudrais entendre sa voix, ses gémissements. Il m'appelle et je garde le téléphone tout près de mon oreille.

J'enfonce doucement le gode en l'écoutant continuer. Je lui décris mes sensations de plaisir.

J'accélère mes mouvements, de plus en plus rapides, en passant bien le gode sur l'avant de mon vagin. Sa voix me remplit... Je lui montre ma jouissance extrême... 

Et je l'entends jouir aussi... Comme s'il était en moi...


 

 

Dimanche 27 décembre 7 27 /12 /Déc 11:51

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