Partager l'article ! Pèle-mèle... Où je reviens sur les libertines seules: Voilà un moment que je n'avais pas parlé des états d'âme des libert ...
Voilà un moment que je n'avais pas parlé des états d'âme des libertines seules.
J'en parlais abondamment avant, découvrant inlassablement le libertinage, intégrant avec avidité toutes les règles, la plupart du temps seule, à défaut d'être chaperonnée ou de trouver de la documentation disponible. Ce blog est un espace dédié au partage de ces curiosités, émotions, déceptions, surprises...
Avec le temps, ces curiosités, émotions, déceptions et autres surprises ont été explorées, disséquées, discutées avec vous... Elles ont trouvé leur place et du coup, le besoin d'en parler a perdu de son intensité.
Bon, j'en parlais "avant". OK. Avant quoi? Avant ces rencontres particulières qui ont fait évoluer mes envies. JC... S... Aucun rapport entre les deux. Si, quand même. Coïncidence purement géographique. Bref.
Et je dois bien avouer, oui, oui, "avouer", que je ne raconte pas tout sur ce blog. On me le fait d'ailleurs remarquer. Les visiteurs même les plus motivés n'arrivent parfois pas à distinguer les personnes que j'évoque. Il n'y a pas de liens chronologiques... Disons que je ne raconte que ce qui me semble présenter un intérêt assez large. Et puis j'ai envie de garder des trucs pour moi. Il y a des choses dont je ne parle jamais, ni dans ce blog, ni à personne, et qui pourtant sont essentielles dans ma vie.
Où est-ce que je veux en venir?
A faire un point sur le stade où j'en suis aujourd'hui.
D'abord, en ce qui concerne le relationnel.
Exit JC. Pas envie d'en parler.
Je suis donc redevenue authentique libertine seule. Même si avec JC, nous continuions à avoir des expériences séparées. Mais par rapport à ces expériences que je pouvais avoir seule ou qu'il avait lui-même, il y avait ce lien entre nous, pour la complicité, les debriefings, les câlins d'après... Etre libertine seule n'était qu'une parenthèse. Mais là, c'est redevenu chronique. Voilà pourquoi la question revient à l'ordre du jour.
Et puis S. Encore autre chose. J'avais commencé à bricoler un article intitulé "Voilà deux ans" pour faire écho à celui de l'année dernière. J'y aurais dit que nous étions dans une inscription dans la durée, non planifiée, non décidée, non prévue, que les semaines passaient et que cela faisait de la durée, voilà tout, que cette durée me surprenait, qu'elle me dérangeait aussi, car je savais qu'elle pouvait blesser, encore plus que les faits eux-mêmes, mais que j'avais besoin de "mes après-midis de thalasso", comme j'aime les appeler maintenant. J'y aurais rappelé ce commentaire de Pascou, qui m'avait fait rire à l'époque où j'ai raconté cette rencontre avec S : "Alors Gourmande, la baise pour la baise, c'est (presque) fini, dis?" et j'aurais admis que, oui, Pascou avait raison, même si je n'avais pas du tout eu l'impression à ce moment-là que les choses pouvaient évoluer ainsi. J'aurais aussi indiqué que ce "redoublement d'images de nos corps dans les miroirs" qui m'avait dérangée lors de cette rencontre, alors qu'il m'excitait tant d'habitude, n'était que la prémisse d'une envie de me concentrer uniquement sur ce que S pouvait m'apporter. Attention! Je ne parle pas de sentiments. Rien de cela. Il a sa vie et j'ai la mienne. Mais cette sorte d'exclusivité sexuelle que je lui ai progressivement consentie sans l'avoir non plus ni planifiée, ni décidée, ni prévue, je l'ai laissée s'installer sans y opposer de résistance. Un doux nuage avec plus rien autour... Comme l'a dit Patrick : "Maintenant, tu préfères la qualité à la quantité." Mouais, on peut dire ça comme ça...
D'ailleurs, à propos de mes "expériences séparées" avec JC, j'ai anticipé le froncement de sourcils dubitatif de mes amis et complices à la lecture de ces évocations : ces temps-ci, ils m'ont davantage vue faire des séances de papotages et des soirées télé ou flottements dans les lieux coquins, que me livrer à de "la baise pour la baise".
Il faudrait en revenir aux fondamentaux du libertinage de femme seule (on me pardonnera la complaisance de m'auto-citer) : "Voltiger d'hommes en hommes sans s'appesantir"; "Répondre "On verra" à un homme qui nous dit "A bientôt?" même si l'on pense "Ah oui, à très bientôt j'espère", et surtout pas "Quand est-ce qu'on se revoit?". Nan mais franchement! Il faut savoir garder le contrôle. Toujours. Avant, pendant, après. Garder le contrôle et de la distance. Cela n'empêche pas le lâcher-prise, bien au contraire. Mais le lâcher-prise dans des espaces étoitement contrôlés.
Ce rappel des basiques est régulièrement nécessaire. Qu'on soit expérimentée ou novice, comme Amantika, qui évolue sur ces chemins libertins semés de bonheurs et de doutes, et qui me parlait récemment de son amertume dans certaines situations. En laissant l'initiative à autrui, on devient vulnérable. A quoi? Au froissement de l'ego. Etre libertine seule, c'est avoir surmonté ces tabous sociaux à l'encontre de la liberté sexuelle des femmes. Ne plus contrôler ce statut, c'est laisser la porte entr'ouverte au retour de ces tabous, avec ce qu'ils peuvent impliquer de dévalorisation. La dignité est dans le contrôle.
Bon, je sens que si M.Chapeau me fait l'honneur de parcourir cet article, son sang et sa plume ne feront qu'un tour pour m'en coller une tartine sur le piétinement de l'ego masculin dans bien des circonstances libertines. Je l'accepte d'emblée.
Au fait : parenthèse scoop : M.Chapeau et moi sommes en train de vous concocter une histoire rédigée à 4 mains sur notre sortie récente aux Chandelles. Cela ne manquera sans doute pas de croustillant. Fin du scoop et de la parenthèse.
Conclusion interrogative : est-ce que lorsqu'on rencontre l'amant du siècle, voire du millénaire (ta ta ta, ça dépend encore des goûts ça), bon, enfin, un amant qui vous correspond parfaitement, mais là oui, parfaitement de chez parfaitement, et même si on a l'impression que lui aussi a rencontré la maîtresse du... bon... qui lui correspond parfaitement, donc, est-ce que pour autant, il faut oublier les basiques? Ben non, tiens! Là c'est le cerveau qui parle. Encore faut-il qu'il arrive à se faire entendre. J'avais répondu au commentaire circonspect de M.Chapeau il y a 2 ans : "Pour être plaisant, le mot est faible, autant que la chair." Cela n'impliquait pas que l'affaiblissement devait atteindre le cerveau.
Allez hop! Une petite cure de "la baise pour la baise", ça devrait me remettre les idées en place...
Et je n'en apprécierai que mieux la légèreté de cette promenade avec S...
Eh non, je ne n'affutais pas ma plume en te lisant. Du tout. En fait, je ne suis pas sûr de comprendre ce qui devrait me faire bondir dans le paragraphe qui précéde ta prédiction à mon égard... Si tu avais dit : "ah là là, comme c'est dur pour les femmes, alors que c'est simple pour les hommes !" oui, évidemment. Mais là, ce n'est pas ce que je lis.
Savoir naviguer dans l'éphémère sans sombrer dans l'anonymat usant ou l'attachement accaparant, ce n'est facile pour personne, et c'est un effort sur soi-même permanent. Je suis bien d'accord.
Alors je l'ai sous-entendu de façon tellement subreptice que tu ne l'as pas vu. Mais oui, les difficultés sont diverses mais portent sur chacun d'entre nous. Et elle est bien jolie, ta formulation sur l'effort dans l'éphémère...
Dommage que la photo soit si petite d'autant qu'il n'y avait pas de pb, le visage est flouté. je découvre ce blog, j'y reviendrai. cordialement
Elle est plus grande dans l'album d'origine "Golf nocturne" cokinou...
Merci de ton passage et des ravissements et réflexions que tu proposes toi-même...
Intéressante question de la problèmatique de la « libertine seule » que je voudrais, en miroir, renvoyer à celle du « libertin seul ».
Je préfère cette terminologie à celles trop souvent employées de « femme seule » ou d « homme seul ».
J'éviterai de me prononcer sur la « femme seule » même si je pense, à l'expérience, avoir quelques avis.
S'agissant de l' « homme seul », ce concept renvoi trop souvent à l'idée de « touristes sexuels », certains même très expérimentés, mais néglige que « seul », ces « hommes » peuvent effectivement être libertin (dans être des Adonis:-).
Le « Libertin seul » représente au contraire quelqu'un qui a choisit le « libertinage » comme choix de vie (lifestyle), seul il est ce qui ne veut pas dire qu'il l'a toujours été ou qu'il l'est toujours. Cela ne veut pas dire non plus qu'il est contraint à cette solitude et que le « libertinage » serait l'exutoire de celle-ci.
On peut donc être un « libertin – sans être présent en couple » tout en ayant des relations sociales tant avec des « femme – non présente dans un couple », comme avec « des couples éphémères » comme avec « des couples stables » voir des groupes.... où chacun de éléments respecte les choix de vie des autres.
Finalement, c'est peut-être là que commence le libertinage... au-delà des jeux sexuels (et en y associant toutes les relations hédonistes, repas, sorties, rencontres....).
Amicalement
Merci pour ces précisions avec lesquelles je suis parfaitement d'accord.
Avec toute mon admiration pour cette démarche encyclopédique que tu mènes sur tes différents espaces.
Bisous
P.S. : J'ajoute ton rebond : http://adulte-ere.over-blog.com/article-libertine-seule-vs-ou-libertin-seul-103398034.html
Merci Flo pour votre réponse mais le format est encore trop petit ... snif ! ... je Vous gourmande ...
Mais pourquoi des images plus grandes?
merci pour la découverte de ton espace ! beaucoup de photos trés plaisante à regarder et beaucoup d'explication ! à bientot peut etre .... bisous
Merci beaucoup! Au plaisir... Bisous
je ne suis pas seule, donc je ne suis pas dans la même problématique et surtout je n'assume pas assi bien mes "excitations", mais je voulais te faire un coucou
bises
tania
Bisous à toi charmante Tania et merci de ton coucou...
Bonjour, Voilà un blog absolument magique! Riche et remarquablement écrit. je constate aussi que les commentaires sont tout aussi riches. tu as su constituer une communauté de qualité autour de ton site. Je ne connais pas ce monde du libertinage. je suis allé en club certes mais à de très rares occasions. J'avoue avoir été troublé même si je ne connais ni vos codes, ni votre langage. Je suis célibataire, j'ai des fantasmes. Néanmoins si je les réalise, je ne me qualifierais pas de libertin seul. Non j'appellerais tout simplement cela "les joies du célibat". Le libertin du XVIIIème siecle a vieilli. Le célibat n'est plus une tare. Parfois je fais mienne la citation de Guitry "le mariage est l'art de résoudre à deux...les problèmes qu'on aurait pas eus en restant seul"
Bonjour!
Merci beaucoup pour ces compliments!
Je suis assez d'accord avec la citation de Guitry...
Je te souhaite plein de bonnes choses, célibataire joyeux!
Bisous
Encore une visite sur ton blog et toujours autant de plaisir à te lire... j'ai crée un nouveau site, avec textes et aventures lesbiennes... Bises et à bientôt, Nicky.
Merci toi. Et bien longue vie à ce petit dernier!
Bisous
Toujours des articles de qualité avec de vraie infos utiles et plaisantes, un vrai plaisir de revenir dans cet espace ludique et érotique... BRAVO... Nicolas, auteur de RECITS LIBERTINS... Amitiés.
Merci! Et bravo à toi aussi pour ton travail coquin! Bizzz
Bonjour Flo, très bien ton blog, une approche sympa des pratiques sexuelles.
Je vis sur la cote et j'ai très envie de découvrir ce milieu, j'ai 33 ans et je suis pas mal foutu tu serais ok pour etre ma guide? en revanche je suis hétéro pur et dur, y a pas photo. daillleurs si tu veu des photos dis le moi! à plus j'espère!
Bonjour,
Je ne suis pas sûre d'être la plus apte à satisfaire ta demande.
Peut-être que je peux te suggérer d'entrer tranquillement dans ce milieu, sans affirmation trop forte. Ce qui compte est moins ce que l'on est que ce que l'on a à donner et à partager.
J'espère que tu trouveras des repères utiles sur ton chemin.
Bizzz